- PROJET DE GESTION DU CONTENU INFORMATIONNEL (ENTERPRISE CONTENT MANAGEMENT)
-
L’AUEJ-SB a lancé en 2017 le marché cadre de l’ECM. Il s’agit d’implémenter au sein de l’agence urbaine un système de gestion de l’information sous forme d’un ERP pour la gestion du contenu informationnel de l’agence. L’objectif étant que toutes les informations publiques seront mises sous format électronique et facile d’accès à la disposition du personnel, des parties prenantes, des partenaires, des chercheurs, des étudiants et des citoyens dans le cadre de la mise en œuvre de la loi 31-13 relative au droit d'accès à l'information et ce en application des dispositions de l'article 27 de la Constitution de 2011.
Description du système
Le système est dichotomique, il se divise en deux parties interactives :
-Gestion des archives documentaires tout support confondus
-Gestion du courrier (GED).
En qui concerne la gestion électronique des archives, la solution va permette en général d’assurer une correspondance entre le fonds documentaire physique et électronique ainsi que de consulter la version dématérialisée et de visualiser toutes les informations archivistiques du document souhaité.
Quant à la gestion électronique des documents(GED), la solution va permettre de suivre, tracer et superviser le traitement des courriers; Diffuser et affecter immédiatement du courrier aux utilisateurs ou à des groupes d'utilisateurs et également intégrer un workflow documentaire qui complètera le système de gestion électronique de documents afin de faciliter la circulation, la classification, l’exploitation, la maitrise des flux et la publication du courrier entrant et sortant de l’agence.
- PROJET DU SYSTEME D’INFORMATION DE GESTION (SIG)
-
L’AUEJ-SB a attribué en 2017 le marché de son système d’information de gestion. Il s’agit d’une solution informatique intégrée de gestion financière et budgétaire, des achats et stocks et de tout ce qui concerne la commande publique.
Le SIG de l’agence permet d’appliquer le principe la transparence dans le mode de gestion des deniers publics puisqu’il constitue l’un des outils important de gestion selon le nouveau Management Public et des bonnes pratiques de gouvernance, dans le sens où toutes les parties prenantes ont accès à l’information produite par les dirigeants et peuvent visualiser et suivre les performances de l’établissement ainsi que son historique, .
Ainsi et au-delà de la dématérialisation des processus supports qui apportte un gain en temps, énergie et efficacité, cet outil de gestion préconisé par les textes de loi régissant les établissements publics du Royaume, une fois d dématérialisé va permettre de compléter la panoplie des circuits de la gouvernance du SI, notamment la relation régissant les administrateurs et les dirigeants en abolissant l’asymétrie de l’information financière et comptable et ainsi assoir au sein de l’administration une culture de transparence pérenne.Description du système
La solution consiste en une seule et unique solution progicielle (ERP) Il s’agit d’une imbrication de modules informatiques qui partagent des bases de données (contenant les référentiels, produits, fournisseurs, clients, etc.). Ces modules sont exploités par un système automatisé prédéfini en amont et paramétré. La solution est évolutive et couvre tous les modules en relation avec la comptabilité budgétaire, générale et analytique. - PROJET HAKAMA
-
Définition de la gouvernance retenue par l’agence urbaine
« La gouvernance est l’ensemble des relations entre les dirigeants de l’agence urbaine et son conseil d’administration, d’une part avec les autres Parties Prenantes, d’autre part et ce, dans l’objectif de création de valeur pour l’établissement »Historique
Après que l’agence urbaine d’El Jadida-Sidi Bennour fut choisie comme établissement public pilote parmi les dix établissements retenus à l’échelle nationale pour la mise en œuvre des dispositions du Code Marocain de Bonnes Pratiques de Gouvernance d’Entreprise, et suite à l’adoption par le conseil d’administration de la résolution concernant l’application des outils tirés dudit code, et après ses multiples participations aux chantiers concernant la gouvernance des EEP initiés par le Ministère de l’Economie et des Finances, notamment le programme national « Hakama » financé par la banque mondiale et les deux jumelages avec respectivement la fédération allemande et l’Irlande du nord, cette agence a entamé la mise en œuvre de son plan d’amélioration de sa gouvernance sur la base des principes directeurs de la gouvernance de l’AUEJ-SB, soit :
- Transparence
- Communication
- Responsabilisation
- Reddition des comptes
- InformationDescriptif
Ledit plan d’amélioration de la gouvernance de l’AUEJ-SB concerne :
- Les Comités spécifiques et leurs chartes,
- La Contractualisation,
- Le Règlement intérieur du CA
- La Charte des membres de l’Organe de Gouvernance,
- L’evaluation de l’Organe de Gouvernance,
- La Transparence et accès à l’information… - PROJET DE LA VISUALISATION VIRTUELLE DU PATRIMOINE ARCHITECTURAL, URBANISTIQUE ET PAYSAGER DE DOUKKALA
-
Le territoire des Doukkala a vécu une histoire millénaire riche et diversifiée qui lui a valu l’appellation de carrefour des civilisations. Encore aujourd’hui, nombreux sont les vestiges du passé qui témoignent de l’histoire de la région à travers les âges.
Cependant, ce patrimoine, tant précieux, n’est pas à l’abri de la dégradation et de l’oubli. Nombreux sont les édifices, d’une valeur historique inestimable, qui ne sont plus qu’un vague souvenir dans la mémoire collective ou qui, encore aujourd’hui sévissent sous la négligence et le délabrement
En effet, le patrimoine bâti et paysager de l’aire d’étude souffre de plusieurs menaces dont la dégradation subite à cause de l’intervention humaine et des intempéries surtout conjugués au non-respect des lois en vigueur.Aussi, cette étude, est-elle appelée à donner au patrimoine architectural et urbanistique de la région la place qui lui revient de droit comme partie intégrante et indissociable de l’identité culturelle Doukkali et qui doit jouer son rôle de catalyseur et instigateur dans le développement socio-économique de la région.
D’autre part, l’information sur l’héritage archéologique, architectural et urbanistique de la région des Doukkala est appelé à être centralisée et numérisée sur une même plateforme pour une meilleure exploitation ultérieure notamment par les universitaires et les chercheurs, voire même les professionnels agissant dans ce domaine.C’est dans ce sens que l’AUEJ-SB a initié cette étude pour promouvoir le patrimoine bâti et paysager des deux provinces relevant de son ressort territorial pour contribuer la contribution à sa conservation et créer en partant une visite virtuelle interactive dudit patrimoine.
- PROJET DE GESTION DES RISQUES DE L’AGENCE
-
Historique
Dans le cadre de la mise en œuvre du plan d’amélioration de gouvernance, approuvé par son conseil d’administration, l’agence urbaine d’El Jadida-Sidi Bennour a établi sa cartographie des risques en 2016. Sur la base de diagnostic des facteurs internes et externes, elle a mis au point des indicateurs d’évaluation de ces risques qui sont liés à l’organisation, système d’information, moyens, criticité, gravité et survenance. Le projet a été repris par le Ministère qui a lancé un marché et qui fut achevé en 2019. Le résultat de cette étude est une cartographie des risques des agences urbaines qui est actuellement en cours de mise en œuvre.Stratégie de risques
L’AUEJ-SB a opté pour quatre manières de gérer le risque, par ordre croissant de coût :
- La prévention,
- L'acceptation ,
- La réduction du risque ,
- Le transfert.
Typologie des risques
L’AUEJ –SB a diagnostiqué trois principales catégories de risques, à savoir les risques financiers, les risques stratégiques et les risques opérationnels
PROCESSUS DU MANAGEMENT DES RISQUES D'ENTREPRISE (ERM):
Le management des risques conçu par l’AUEJ-SB contient trois grands processus:
- L'évaluation des risques
- La formalisation des risques
- L'exploitation des risques
Cette démarche ERM nécessite donc d'identifier tous les risques importants auxquels est exposée l'entreprise, à tous niveaux, ce qui implique la construction d'une cartographie des risques en utilisant les approches classiques bottom-up ou top-down, puis d'en extraire les principaux risques susceptibles d'avoir un impact réel sur l'activité. Le but est de concentrer les efforts sur les risques les plus adverses en termes de fréquence et/ou d'intensité, afin de déterminer la réponse la plus adaptée (acceptation, transfert, réduction ou évitement du risque)